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Blanche Gardin

Blanche Gardin a fait sensation lors de la cérémonie des Molières lundi 28 mai. la comédienne la plus en vue du moment.

Vous n’êtes surement pas passés à côté du délicieux sketch de Blanche Gardin à la cérémonie des Molières lundi 28 mai. La comédienne s’est elle-même remise le Molière de l’humour, non sans dérision : « Et le Molière est attribué… Putain, je le savais, c’est moi. Nan mais voilà, je le savais, c’était sûr. C’est aussi pour cela que je voulais le remettre car je ne voulais pas déranger toute une rangée en me retenant de pleurer […] Je suis la seule femme nommée, l’année de l’affaire Weinstein… C’est l’histoire de ma vie, quoi : le jour où j’ai un prix, il n’a aucune valeur. J’ai l’impression d’être un rebeu du 93 qui vient d’être admis à Science Po ». Voici cinq choses à savoir sur l’heureuse lauréate de 41 ans .

Moins d’un an après son dernier show et un molière plus tard, la reine de l’humour noir est de retour avec “Bonne Nuit Blanche”, un nouveau stand-up, encore en phase de rodage, mais toujours aussi drôle, cru, violent et d’une justesse imparable.

On l’avait quittée l’année dernière sur cette phrase : « Bonne nuit, Blanche. » Trois mots doux, de ceux qu’on prononce à une enfant pour qu’elle fasse de beaux rêves, prononcés en toute fin de spectacle après dix minutes de récit épique sur une première expérience de sodomie. La quintessence du style Blanche Gardin : cru, violent, d’une justesse imparable et terriblement drôle. De ces trois mots que lui disait sa mère avant de se coucher et qui l’ont hantée durant des années au point d’en devenir insomniaque, l’humoriste de 41 ans a fait un nouveau spectacle, qu’elle rode à La Nouvelle Seine jusqu’à la fin du mois.

Des confessions existentielles et géniales

Dans la directe ligne de ses deux précédents stand-up (Il faut que je vous parle et Je parle toute seule), Bonne Nuit Blanche étire encore un peu plus cette conversation intime, désabusée et hilarante, que la comédienne tient avec son public. Elle livre un long monologue fait de confessions à la fois existentielles, complexes et géniales, sur cette vie et ce mal-être de célibataire hétéro, en perpétuelle contradiction avec son époque. L’obsession du sexe, la misère affective (« C’est très bien #balancetonporc, mais je vous rappelle qu’il y a des gens à qui il n’arrive rien »), le féminisme (« On ne naît pas femme, on le devient …)

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